FESTIVAL 2023
A VOS AGENDAS!
FESTIVAL IMPULSIONS 7, 8, 9 et 10 septembre 2023Patronage Laïque NIORT

Partenariat Patronage Laïque Les Matapestes

Le programme

Renseignements

Le programme détaillé
Jeudi 7 septembre 2023 Patronage Laïque
14h30-17h Théâtre Forum « HandLove »création de La Compagnie du Mauvais Genre en partenariat avec Impulsions Femmes, l'ADAPEI 79 et le CREAI Centre Val de Loire
Entrée participative
"HandLove" aborde la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, ainsi que les violences.

"HandLove" aborde la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, ainsi que les violences.
Théâtre interactif en direction des personnes, des professionnel.le.s et des familles.
Comédien.ne.s : Mary LEAUMENT, Stéphane KERUEIL et Christine ANTOINE
Créé en 1973, le Théâtre Forum est une des techniques issues du Théâtre de l’Opprimé d’Augusto Boal. Il le caractérise de spectacle citoyen « en faisant de l’activité théâtrale un outil efficace pour la compréhension et la recherche de solutions à des problèmes sociaux et personnels ».
Le principe est de jouer des scènes représentants une problématique sur un thème de société à un public concerné qui en est spectateur ; puis d’en débattre ensemble avec l’aide d’un.e animateurice appelé.e « le Joker » ; enfin d’amener les personnes du public à venir à tour de rôle remplacer le personnage opprimé pour tester concrètement leur proposition de mieux vivre ensemble.
La thématique proposée est la vie affective et sexuelle et ce qui s’y rapporte
Notre proposition s’inscrit dans une démarche d’autonomie, d’émancipation et d’inclusion, permettant aux personnes d’exprimer une expertise de vie et de la confronter à l’expertise des autres et ainsi s’enrichir d’autres points de vue.
Créé en 1973, le Théâtre Forum est une des techniques issues du Théâtre de l’Opprimé d’Augusto Boal. Il le caractérise de spectacle citoyen « en faisant de l’activité théâtrale un outil efficace pour la compréhension et la recherche de solutions à des problèmes sociaux et personnels ».
Le principe est de jouer des scènes représentants une problématique sur un thème de société à un public concerné qui en est spectateur ; puis d’en débattre ensemble avec l’aide d’un.e animateurice appelé.e « le Joker » ; enfin d’amener les personnes du public à venir à tour de rôle remplacer le personnage opprimé pour tester concrètement leur proposition de mieux vivre ensemble.
La thématique proposée est la vie affective et sexuelle et ce qui s’y rapporte
Notre proposition s’inscrit dans une démarche d’autonomie, d’émancipation et d’inclusion, permettant aux personnes d’exprimer une expertise de vie et de la confronter à l’expertise des autres et ainsi s’enrichir d’autres points de vue.
Temps en partenariat avec les établissements médico-sociaux du handicap
Ouvert à tous les publics. Billeterie participative: chacun.e donne ce qu'iel peut ou veut.
Conditions d’accueil Ce théâtre de prévention s’adresse prioritairement à un public en situation de handicap, aux familles et aux professionnel.le.s intervenant auprès des personnes en situation de handicap, et reste ouvert à tout public.
Pour un meilleur échange, le nombre de spect-acteurices ne devra pas excéder 50 personnes.
Préinscription auprès d’Impulsions Femmes au 06 70 04 99 82 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 1er septembre 2023
Organisation
14h15-14h30 : accueil des personnes sur le site du Festival
14h30- 16h représentation HandLove
16h on poursuit les échanges autour d’un pot à la guinguette du Festival
Petite salle du patronage Laïque
20h00-22h Film "La source des femmes" Partenariat avec l’APIEEE et la Faîtes du Bio de Chizé autour de la thématique Les femmes et l’eau Film « La Source des femmes » avec débat avec l’APIEEE et Impulsions Femmes sur les enjeux autour de l’eau

Entrée libre
Cela se passe de nos jours dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Les femmes vont chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n'apportent pas l'eau au village.
Réalisé en 2011 par Radu Mihaileanu. Sélectionné au Festival de Cannes
Bande Annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Fsx94jI9-04

Vendredi 8 septembre 2023 Patronage Laïque
13h30-16h30 Temps Jeunes en partenariat avec les établissements scolaires et universitaValorisation du travail réalisé dans le cadre des ateliers culturels menées au Collège René Caillié de Mauzé sur le Mignon de janvier à juin 2023 autour du plaidoyer « une société sans patriarcat » avec présentation scénarisée
Rencontre avec des artistes du Festival
Représentation Théatrale Cie le Chant de la Carpe : « Le nécessaire procès du Patriarcat »
Lecture « Aujourd’hui, maman n’est pas morte » de Compagnie du Mauvais Genre en partenariat avec l’association Les Petits Fantômes


Entrée réservée aux scolaires
17h30-19h00 Inauguration et vernissages
Inauguration officielle du Festival Impulsions 2023 Grande Salle et esplanade du Festival
Vernissage exposition Lucie Bélarbi autour de la fresque crée par Lucie BELARBI lors de l’édition 2022 du Festival

« Le sujet et la mise en forme des fresques sont aussi une étude de la posture ; placer, poser : une attitude particulière du corps à s’adapter à une situation. Je souhaite trouver le mouvement le plus vivant des corps des femmes. En saluant les corps féminins comme ceux de la déférence,les fresques photographiques pourraient incarner leurspuissances collectives »

Lucie Belarbi est une photographe plasticienne française, autodidacte, travaillant entre Paris et la Normandie. Après avoir travaillé comme costumière sur des plateaux de cinéma, en 2010 Lucie Belarbi s’engage dans une démarche d’auteur, et se fait connaître du monde de la photographie avec le duo Chassary&Belarbi. Photographe et vidéaste, ses mises en scène s’inscrivent dans un corpus au long terme, qui a pour sujet le corps des femmes. S’appuyant sur des travaux de sociologues et de géographes de genre, elle entreprend un dialogue photographique entre le corps féminin et la ville ; la violence envers les femmes (Installation ; Cette image dont on ne sait que faire, 2022), les peurs d’une femme à marcher seule la nuit dans la ville (Vidéo ; Évreux, une femme dans la ville, 2021), les derniers instants d’insouciance de deux adolescentes dans la ville (Photographies ; Avant-propos, 2021), ou encore l’invisibilisation des femmes (Photographies ; Les habitantes, 2020). Aux limites du réel et du fantastique, Lucie Belarbi joue avec les codes genrés des espaces urbains pour interroger la complexité de nos systèmes de croyance. Elle formule sous la forme de narrations mosaïques, un questionnement sur les violences. Son travail fait l’objet d’exposition en France et à l’étranger ; notamment au festival Circulation(s) en 2012 ; à Manifesto à Toulouse, au Musée de la fabrique des savoirs d’Elbeuf en 2014, au Musée de l’Elysée à Lausanne en 2016, au Musée de la photographie de Moscou en 2017 ou encore aux Rencontres Photographiques du 10e en 2019. En 2022, elle fait partie des photographes selectionnés pour participer à la résidence de la Jeune photographie Internationale de la Villa Pérochon à Niort. En 2014, le magazine Connaissance Des Arts sous la rubrique Nouveaux Talents, consacre une double page à son travail en duo. Ses archives photographiques sont représentées par Voz-Images. Elle répond régulièrement à des commandes pour les industries du luxe et du cinéma. Son travail fait partie de collections privées depuis 2010.
Entrée libre
Vernissage expositionphotographique "Famille, familles"

Fidèle à sa vocation d'offrir différents médias artistiques pour mieux éclairer ses thématiques, l’association Impulsions Femmes lance un appel à participation auprès des photographes de Nouvelle-Aquitaine afin de constituer une exposition collective intitulée "Famille,Familles" qui sera visible au Patronage Laïque pendant les 3 jours du festival.
Toute latitude est laissée aux photographes pour interpréter cette thématique, offrant ainsi aux visiteur.euses du festival des opportunités de se confronter à des représentations, réfléchir aux normes, aux formes d’organisations qui pèsent sur les personnes, de rêver des évolutions intimes et sociétales, des luttes, des émotions, des espoirs.
Cette proposition s’adresse aux photographes amateur.es ou professionnel.les en Nouvelle-Aquitaine
Une inscription à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 15 Aoûtt 2023. Chaque photographe pourra exposer 1 ou 2 tirages au format de son choix sur du carton plume 5mm d’épaisseur. Chacun.e est responsable du transport de ses photos au Patronage laïque Chacun.e participe à l’accrochage de ses photos mercredi 6 septembre avec les bénévoles d’Impulsions ainsi qu’au décrochage dimanche 10 septembre. Les photographes sont invité.es à être présent.es dans la salle d’exposition. Un cahier sera mis à disposition pour recueillir les réactions du public.
Entrée libre
19h00-20h00 Lecture théâtralisée "Aujourd'hui maman n'est pas morte"

Lecture Théatralisée « Aujourd'hui maman n’est pas morte » » réalisée par Mary LEAUMENT de La Compagnie du Mauvais Genre suivi d’un échange avec la présidente de l’association Les Petits Fantômes. Récit d’une petite fille, qui raconte ce qu’elle a vécu et ressenti
Entrée participative
Partenariat avec l’association Les Petits fantômes


20h30-22h00 Représentation théâtrale "L'inévitable procès du patriarcat"

Création 2023 Compagnie Le Chant de la Carpe pour Impulsions femmes
suivi d'une rencontre bord plateau
Depuis plusieurs années Le Chant de la Carpe propose une création artistique au Festival Impulsions. Cette année, Stéphane Kéruel s'est attelé au Patriarcat.
Mettre en scène un procès du patriarcat ? Oui, il faudrait pouvoir l'assigner en justice pour parvenir à le dénoncer définitivement. Il y aurait urgence à le faire. Car, partout, la réaction masculiniste actuellement à l’œuvre est de plus en plus virulente.
Mais la fiction théâtrale offre une potentialité que la justice réelle, ne parvient pas encore à procurer à nos sociétés inégalitaires et violentes : celle de donner à l’accusé l’occasion de se dévoiler lui-même dans toute son ignominie en se donnant le rôle… d’accusateur.
Le Chant de la Carpe mettra donc en scène le procès que le patriarcat fait quotidiennement aux femmes, aux féministes, aux résistant.e.s de tous genres qui tentent d’œuvrer à l’égalité et de lutter contre les violences.
Quand l’oppression est tellement massive et voilée sous l’apparence d’une naturalité indépassable, quoi de mieux que le « second degré » Cérer des chamboulements mentaux ?


Entrée: 10 €
Billetterie Festival: https://www.helloasso.com/associations/impulsions-femmes
Samedi 9 septembre 2023 Place des Halles
10h00-12h00 Rencontres citoyennes

Les militant.e.s d’Impulsions Femmes vont tous les ans à la rencontre des citoyen.ne.s du territoire pour recueillir leurs témoignages, réactions, avis et échanger sur la thématique du Festival. Avec la présence d'associations partenaires
Affichage public sur les effets de la domination masculine, Exposition, stand, mur de paroles…rencontre avec des artistes du festival
Samedi 9 septembre 2023 Librairie des Halles
11h00-12h30 Rencontre-dédicace avec Silvia Ricci Lempem autour de son roman "Cara, Clarissa"

Après Les rêves d’Anna, voici la traduction en français par Véronique Volpato de Cara Clarissa, une histoire féminine. Giulia est venue en quête de paix, ou peut-être pour se retrouver, dans un chalet isolé des Alpes suisses. Ce n'est pas elle qui se retrouvera, mais son passé qui frappera à la porte, qui ouvrira une lueur dans sa mémoire et qui l'obligera à résumer une vie dont elle ne sera peut-être pas satisfaite. L'angoisse d'une feuille blanche et d'une lettre qu'elle ne peut pas continuer, devient le moyen d'atteindre...
"il y a tellement d’années, mais pendant tout ce temps il ne s’est rien passé, seulement le doux et implacable dévidement de la vie.»
Est-ce que c’est un signe ? Un matin d’été pareil à tous les autres Giulia aperçoit un moineau mort dans la piscine de sa villa cossue de Zollikon. Un signe de quoi ? Aucun malheur ne la menace, son mari la porte toujours comme un diamant à son doigt, ses fils volent de leur propres ailes vers la réussite et au jardin ses rosiers moirés scintillent au soleil. Mais c’est le passé qui la rattrape quelques heures plus tard, sous la forme du prénom écrit sur le badge de la jeune stagiaire qu’elle croise en allant déjeuner dans un hôtel élégant de Zurich.
C’était il y a quarante ans, pendant l’année scolaire 1966-1967, quand elle prenait des cours de théâtre au lycée français de Rome et avait peut-être encore une chance de ne pas laisser filer sa vie comme une balle en caoutchouc sur un toboggan. Qu’est devenue Clarissa, l’ardente jeune fille tragique qui ambitionnait de faire une carrière d’actrice? Qu’est devenu Karol, l’élève surdoué polonais, beau comme un prince? Avec Fiammetta et Daniel, ils étaient les quatre protagonistes des aventures déchirantes de l’adolescence, auxquelles Giulia, cinquième roue du char, se limitait à assister.
Cara Clarissa, écrit-elle sur une feuille, mais la lettre n’avance pas, aucune phrase ne sonne juste, et d’ailleurs Clarissa existe-t-elle encore quelque part dans le monde? La lettre pourrait bien finir par partir.
Le parcours littéraire de Silvia Ricci Lempen est intimement lié à son bilinguisme. Italienne de naissance et Suissesse d’adoption, elle a commencé par publier en français un roman autobiographique, Un Homme tragique (L’Aire, 1991, Prix Michel-Dentan), traduit ensuite en italien. Plusieurs livres et quelques autres prix plus tard, elle s’est lancée dans l’écriture en parallèle de deux versions originales d’un même roman, en français et en italien : I sogni di Anna (Vita Activa, 2019, Prix suisse de littérature 2021) et Les Rêves d’Anna (en bas, 2019, Prix Alice Rivaz). Cara Clarissa, est la traduction française d’un roman publié d’abord en italien.
Pour en savoir plus : www.silviariccilempen.ch

Samedi 9 septembre 2023 Patronage Laïque
9h30-13h00 Atelier d'auto-défence animé par Eve Bourreau

Coach - formatrice, éducatrice sportive, intervenante en "Prévention Violences et Harcèlements" et enseignante de sports de combat.
Créatrice des méthodes P.R.R.A.T. (Posture-Respiration-Regard-Aptitudes-Techniques) , P.P.R.E.T.S. (Prévenir-Prévoir-Réévaluer-Evacuer-Techniques-Synthèse) et A.R.Q.C. (Accueillir-Reformuler-Questionner-Confirmer), engagée dans la prévention de la violence sous toutes ses formes.
6e Dan de Karaté, sa pratique sportive vient servir son implication dans l'accompagnement individuel ou collectif ".
Accès gratuit sur inscription auprès d’Impulsions Femmes au plus tard le 3 septembre 2023(attention, places limitées) au 0670049982 ou par mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Partenariat avec le Planning Familial 79


14h-19h00 Village Associatif
Stands, ateliers proposés par les associations




14h-14h30 Lecture d'un extrait de la pièce "La Visite"

Lecture d’un extrait de la pièce « La Visite » de Anne Berest Edition : Actes Sud, pour une présentation de l’œuvre, dans le cadre du Festival Impulsions.
Lu par Mary LEAUMENT, Comédienne, directrice artistique de la Compagnie du Mauvais Genre.
Une jeune mère reçoit la visite de la famille éloignée de son mari, qui ne devrait pas tarder à rentrer du travail. Seule face à ce public, qui n’est pas venu pour elle, elle se lance dans un monologue sans concessions, sans retenue, balayant de réflexions sur la maternité le mythe du parfait bonheur découlant du miracle ! Plongeant petit à petit dans un délire qui nourrit son argumentation sur l’instinct maternel, elle arrive au bord de l’implosion. Femme seule et perdue face au regard de la société et ne pouvant plus jouer le rôle qu’on attend d’elle.

Entrée libre
15h-17h30 TABLE RONDE "Famille et Patriarcat"
La famille patriarcale comme élément important du maintien du patriarcat. Cette table ronde sera animée par Christine PRIZAC, présidente d’Impulsions Femmes et Sonia SPERONI Secrétaire d’Impulsions Femmes et accueillera l' intervenante suivante

Lydie BODIOU, Historienne, Maîtresse de conférences d'histoire ancienne à l’université de Poitiers, Vice-présidente déléguée à la recherche.
Elle travaille sur l’histoire des femmes et du genre, l’histoire du corps et des pratiques sociales et culturelles
Entrée libre
18h00-18h30 sortie d'ateliers "Paroles de femmes, parcours de femmes"
Présentation du travail réalisé dans les ateliers animés par Impulsions FEMMES en partenariat avec Le Chant de la Carpe avec les femmes accompagnées par France Terre d'asile CADA (Centre d'accueil demandeurs d'asile)


18h30-19h30 ateliers associatifs
20h00-22h00 Théâtre " VALKYRIE"

Compagnie Lencre située à Paris
Sur une idée originale de Ava BAYA, mis en scène par Pierre PFAUWADEL
Avec Clémence COULLON, Immanuelle MANGATELLE-CAREY, Chara AFOUHOUYE, Zoé VAN HERCK, Olenka ILUNGA et Ava BAYA
suivi d'une rencontre bord plateau
« Elles disent qu’elles savent ce qu’ensemble elles signifient » Monique Wittig
Un aller-retour permanent entre deux époques très distinctes. L’époque contemporaine, où se rencontrent six femmes, six figures, six idées de la féminité et le monde des Amazones où ce sont les femmes qui font la loi.
La pièce s’ouvre alors que les Amazones envahissent l’espace scénique, l’envahissent pour de vrai ; à partir de maintenant, ce sont elles qui imposent leurs règles, des règles bien différentes de celles actuelles. A partir de ces allers-retours, c'est questionner la femme dans la société et l'héritage que les femmes ont de leur identité. Elles ont toutes une part d'amazone qui sommeille en elles.
Nous sommes à l’aube de la guerre contre les Athéniens, au moment de la dernière charge desAmazones. A cet instant décisif où la basculevers un monde nomade et matriarcal aurait étépossible. La tribu envahit alors le public : les règles ont changé. Les comédiennes elles-mêmes s’emparent de la pièce pour questionner leur place sur ce plateau. Du twerk, une moto ou un cheval, des pardons en pagaille, un silence, une tribu ... Comment être une guerrière aujourd’hui ?
"Nous ne tuons pas nos fils parce qu'ilsont un phallus mais parce qu'ils sont des héritiers"

"Résultat d’une carte blanche lors de mon cursus au Conservatoire National Supérieurd'art dramatique de Paris, Valkyrie est né d'une nécessité : celle de cinq femmes qui veulent dialoguer avec le monde. « La première inégalité entre la femme et l’homme, c’est bien la force physique non?Pourquoi on esquive le sujet plutôt que de se muscler ? » C’était le pitch de Valkyrie à sa création en octobre 2021. Je rêvais de former un groupe de guerrières comme dans Charlie’s Angels, trouver le moyen ensemble de ne plus ê tre « le deuxième sexe ». J’ai remis tout cela en cause plus tard. «Qu'est-ce que la féminité ? » J'ai proposé à cinq comédiennes de répondre à cette question. Depuis mes treize ans, ce concept m'échappe et mon rapport aux femmes en général est compliqué. Auprès d’elles, je sens une certaine hostilité, celle que j’ai sûrement envers moi-même. J’avaispeur des femmes et je me retrouvais leader d’un groupe de femmes toutes aussi talentueuses que révoltées. De longues heures de discussions avec les filles, et j'en sortais profondément changée. J’ai pris conscience de mes croyances, de ma radicalité et surtout de la puissance de la douceur. Comment cette force qu’on a maturé si longtemps, celle qui vient de notre ventre, de notre bassin, celle qui donne la vie, celle qui est réprimée, celle qui absorbe et rejette, celle qui se contracte pour mieux encaisser les coups, explose et se livre devant le combat d’une autre. Ce sont tous les personnages de ma pièce.
Valkyrie a profondément modifié les croyances d’une femme sur les femmes.
Valkyrie, c’est le cheminement d’une misogyne à devenir elle-même, une femme." Ava Baya
Entrée: 15 €
Billetterie Festival: https://www.helloasso.com/associations/impulsions-femmes
22h00-23h00 CONCERT "AVA BAYA"

Ava Baya cumule beaucoupe de talents! Cette jeune artiste de 22 ans est comédienne, chanteuse, ancienne gymnaste.
Repérée en 2019 par l’émission The Voice, Ava Baya fera chavirer la France en rejoignant l’équipe de Julien Clerc. Depuis, en parallèle à sa carrière bien remplie de comédienne, elle présente son projet musical entre jazz, chanson française et influences urbaines
Diplômée du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et, en parallèle à sa carrière bien remplie de comédienne à la fois au théâtre et au cinéma, elle prépare depuis longtemps ce projet musical, entre influences urbaines, jazz et chanson française. Elle y dresse le portrait d'une société en plein chaos, sans repères, dans laquelle l’humanité se perd et la violence s'installe.
Bercée aux chants a capella, elle s’imprègne de ces voix mises à nu et de ces chœurs qui dévoilent l’âme. Sa difficulté́ à parler de ce qui la touche, la pousse à « s’exprimer avec des notes », qu’elle écrit dans son tout premier single Bugger sorti en 2020. Elle chante comme elle enfourche sa moto, avec passion, émotion, d’une voix chaude, brute. Son chant rappelle la soul et le jazz qu’elle a beaucoup cultivé, mais ancrée dans son époque, empruntant le flow du hip hop et le côté sans filtre du rap. « J’aime autant Piaf que PNL ». De par sa formation théâtrale, elle a le goût du verbe et de la poésie.
Clip Pandemia : https://youtu.be/6qdxt2V4WeI
“Pandemia” est un titre de variété urbaine qui dresse un portrait de notre société et du chaos qui y règne. Plus de repères, l’humanité se perd et la violence s’est installée.
“J’ai écrit cette chanson en pleine pandémie, scrutant le gouffre et essayant coûte que coûte de protéger la part d’enfant qui me restait. J’y mêle chant et rap et passe de la douceur de l’a cappella aux basses tragiques.”
Premier volet d’une tétralogie, le clip vidéo de “Pandemia” aborde l’innocence dans un univers apocalyptique dont on ne revient pas indemne.
Clip: la rose et le gun: https://www.youtube.com/watch?v=HtKQA_etg54
Entrée: 15 €
Billetterie festival: https://www.helloasso.com/associations/impulsions-femmes
23h00-01h30 After du Festival
On danse, on échange autour de la guinguette du Festival
Entrée libre
Dimanche 10 septembre 2023 Patronage Laïque10h00-12h00 Film documentaire de fiction "Lucienne" de Claudie Landy

Echange avec la réalisatrice Claudie Landy et Marie Lorioux qui a collaboré au scénario
Lucienne fut abandonnée à l’âge de deux ans et demi en 1897.
Qui était sa mère Angélique?
Sept lettres surgies du passé révèlent la réalité.
Seule et sans ressource, délaissée par le père, Angélique ne peut subvenir aux besoins de sa fille et la confie à l’Assistance Publique.
Quand elle veut reprendre son enfant, l’institution ne répond jamais à ses demandes.
Ce silence souligne l’injustice qu’ont subie les filles-mères, victimes d’une société patriarcale.
En quête de cette vérité, je marche aux côtés de ces femmes combattantes dont je suis l’héritière.
Lucienne est l’histoire de ma grand-mère.
Documentaire de fiction réalisé par Claudie Landy
Avec Robin Renucci; Mélisse Martins-Delion et l’historien Antoine Rivière.
Production: Anekdota, avec le soutien de France Trois Nouvelle Aquitaine, du département de Charente Maritime, de Vosges TV et du CNC.
Dimanche 10 septembre 2023 Moulin du Roc (sous réserve)
14h00-1700 Film JOYLAND

2h06mn Drame, romance de Saim Sadiq avec Ali Junejo, Alina Khan, Sania Saeed
A Lahore, Haider et son épouse, cohabitent avec la famille de son frère au grand complet. Dans cette maison où chacun vit sous le regard des autres, Haider est prié de trouver un emploi et de devenir père. Le jour où il déniche un petit boulot dans un cabaret, il tombe sous le charme de Biba, danseuse sensuelle et magnétique. Alors que les sentiments naissent, Haider se retrouve écartelé entre les injonctions qui pèsent sur lui et l'irrésistible appel de la liberté.
Débat à la suite de la projection
Billeterie Moulin du Roc